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jeudi, 19 février 2015

Après le Magnificat

 

 

 

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À l'issue du concert : Magnificat pour chœur a cappella et Orient et Occident, d'Arvo Pärt,
Messe brève en sol mineur et Magnificat de J. S. Bach,
Chœur Luce del canto, Ensemble Europa Barocca, direction : Simon-Pierre Bestion,
en l'Abbatiale Saint-Robert de La Chaise-Dieu, en Haute-Loire,
dans le cadre du Festival de La Chaise-Dieu,

photographie (de la Stalle 54) : lundi 25 août 2014. 

 

 

 

mercredi, 18 février 2015

La promesse

 

 

 

 

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Le grand buffet d'orgue (construit en 1727 par le facteur d’orgue Marin Carouge),
narthex de l'abbatiale Saint-Robert de La Chaise-Dieu,
photographie : août 2014.

 

Pour davantage de détails sur cette merveille.

 

 

 

mardi, 17 février 2015

Les Prugnes

 

 

 

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frédéric tison,photographie,château des prugnes

 

Le château des Prugnes (XIIIe-XVIIe s.), à Vallon-en-Sully, dans l'Allier,
(L'un des châteaux possibles du
Grand Meaulnes)

photographies : août 2014.

 

 

lundi, 16 février 2015

Miroirs

 

 

 

Qu'est-ce, pour moi, que la photographie ? J'ai beau avoir déjà écrit à ce propos quelques phrases, je ne cesse d'y revenir : chacun de mes clichés, a fortiori parmi les plus récents, me pose la question lorsque je le regarde... Comment m'approprier ma propre image, je veux dire : comment celle-ci peut-elle exprimer mon seul regard, et non n'importe quel regard, interchangeable, oubliable, innombrable ? J'ai écrit : « Les photographies de nos voyages redoublent nos souvenirs en les fixant dans un cadre qui est le regard de quelqu'un qui aima ». Certes, me dirais-je maintenant, mais quelle est la nature de ce regard fixé ?  Il est des photographies qui sont belles en raison, surtout, de leur objet : c'est davantage celui-ci qui est beau, qui rend l'image belle — cela, bien sûr, même si l'on peut rater une photographie du château de Chenonceau... Je pourrais encore évoquer le cadrage, mais celui-ci est-il vraiment personnel, si bien souvent je m'inspire et me souviens de tableaux de paysages, de Patinir, de Ruysdael, du Lorrain, de Georges Michel encore ?

 

Cette image, qui n'est pas ratée, j'en conviens, est-elle vraiment belle ? N'a-t-elle plutôt qu'un intérêt anecdotique (ma visite en ce lieu), si elle n'est un souvenir que pour moi, si elle ne montre qu'un instant, certes particulier, mais qui pourrait être répété  : ne changeraient que la lumière, les nuages, les ombres sur les jardins... Et dès lors, ce serait la lumière, ce seraient les nuages et les ombres qui créeraient véritablement la beauté, sur cette image, non le merveilleux château, ce sont eux qui rendraient belle mon image — et j'y prendrais alors peu de part...

 

Il m'arrive d'être plus ambitieux, peut-être, lorsque mes photographies tentent de s'émanciper du seul souvenir de voyages et de promenades. Alors, parallèlement au souvenir, j'essaie le détail, la lumière, l'ombre (le reflet). J'isole de minuscules paysages... Ainsi, par exemple, cette image.

 

(Je me suis toujours méfié des photographies trop clinquantes, trop contrastées, celles qui veulent en mettre "plein la vue", ces bonbons pour l'œil, bien trop sucrés ; autant que de ces images trop léchées, trop "belles", si travaillées et reprises qu'elles basculent, pour les meilleures d'entre elles, quand elles ne sont pas absolument truquées, du côté de la peinture sans que le photographe ait la main du peintre : dès lors, autant peindre, me dis-je, car ces photographes me semblent se payer de couleurs et de lignes, dirai-je, comme il arrive que certains poètes se payent de mots, et restent à la lisière du Poème.)

 

Derrière l'objectif du photographe il est quelqu'un qui aime avec la même timidité de regard que celle de l'image représentée. Quand dois-je m'interrompre, avant de me tromper ? Quand dois-je ne pas faire, ou plutôt ne pas montrer, avant de tromper les regards, tous les regards ?

 

Il est, me dis-je, deux sortes d'images "intéressantes", pour faire (très) vite (et pour parler comme Paul Veyne, à propos de l'Intéressant) : de belles images documentaires où resurgissent le voyage et la promenade, un lieu, un moment aimés ; des images plus profondes, ou qui tentent de saisir cette profondeur, de la forer. Après tout, pourquoi se priver des unes ou des autres ?

 

 

 

Le centre

 

 

 

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L'un des points possibles du centre de la France,
du côté de Vallon-en-Sully, dans l'Allier,
photographie : août 2014.

 

 

 

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (41)

 

 

 

Introduction.

 

 

 

« 91. Un livre en françois rymé [en vers] de la Destruction de Troyes, couvert de cuir blanc et deux fermoers de cuivre._50 liv. »

C’est probablement le Roman de Troie (vers 1160-1170) de Benoît de Sainte-Maure, poète normand ou tourangeau du XIIe siècle, livre dont il est également question ici, de façon plus approfondie, et sur lequel je reviendrai encore bientôt.

 
 

« 92. Un livre du Renart et plusieurs autres livres dedans, couvert de cuir vermeil empraint, à deux fermoers de cuivre vermeil, et est la courroye desdits fermoers de cuir tout plain._50 liv. »

Ce manuscrit comprend, outre des ouvrages dont les titres ne sont pas mentionnés (avec beaucoup de nonchalance !), le célèbre Roman de Renart.

 

 

(à suivre.)

 

 

 

dimanche, 15 février 2015

Visage conjuratoire

 

 

 

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Détail du portail de l'église Saint-Martin de Nassigny (XIIe-XIIIe s.),
dans l'Allier,

photographie : août 2014.

 

 

 

Saint-Martin de Nassigny

 

 

 

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L’église Saint-Martin de Nassigny (XIIe-XIIIe s.), dans l'Allier,
photographie : août 2014.

 

 

 

samedi, 14 février 2015

Ciel de terre (Essai avec des ombres (2))

 

 

 

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Étang de la Ganne, dans l'Allier,
photographie : août 2014.

 

 

 

vendredi, 13 février 2015

Après la pluie (2)

 

 

 

 

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Rose, dans un jardin de l'Allier,
photographie : août 2014.

 

 

jeudi, 12 février 2015

Après la pluie

 

  

 

 

frédéric tison,photographie,rose

 

 

frédéric tison,photographie,rose

 

 

frédéric tison,photographie,rose

 

Roses, dans un jardin de l'Allier,
photographies : août 2014.

 

 

 

mercredi, 11 février 2015

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (40)

 

 

 

Introduction.

 

 

« 89. Un autre livre en françois, appellé le Pèlerinage de vie, qui se commence au second fueillet : Avecques son père Lucifer ; couvert de cuir vermeil, à deux fermoers de laiton, couvert d'une chemise de toile._15 liv. »

 

« 90. Un livre du Pèlerinage du corps et de l’ame, appellé le Pèlerin, escript en françois de lettre courant, historié au commencement et en plusieurs lieux de blanc et de noir [en grisaille] ; et au commencement du second fueillet a escript : Dedans lin et l’ame ; couvert de cuir vermeil empraint, fermant à deux fermoers d'argent blanc à deux tixus de soye noire._ [pas d’estimation]. » 

 

Il s'agit d'extraits d'une trilogie, comprenant Le Pèlerinage de la vie humaine (1330-1331), Le Pèlerinage de l'Âme (1355-1358) et Le Pèlerinage de Jésus Christ (1358), œuvre du poète et moine cistercien Guillaume de Digulleville (1295-après 1358). Le premier des manuscrits qui précèdent contient le premier des trois Pèlerinages, le deuxième le premier et le second.

S'inspirant du Roman de la Rose, Guillaume de Digulleville développe de façon allégorique le thème de l'homme voyageur (homo viator), sur le chemin des vices et des vertus, entre tentations et séductions. Il dira avoir eu la vision de la Jérusalem céleste et de ceux qui y pénètrent. 

 

(à suivre.)

 

 

 

Visage de la féline

 

 

 

 

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Une chatte nommée B*** (Je la connais personnellement), dans un jardin de l'Allier,
photographie : août 2014.

 

 

 

mardi, 10 février 2015

Encre vive

 

 

 

 

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Étang de la Ganne, dans l'Allier,
photographie : août 2014.

 

 

 

lundi, 09 février 2015

Absence, présence

 

 

 

Que le silence s'écoute, voilà bien, sans doute, ce qu'il faut rappeler — qu'il s'écoute avec la même oreille qui souffre ou s'enchante des bruits, avec la même ferveur qui nous étreint et nous emporte lorsque nous écoutons la musique, et semblablement au chant lointain qui est en nous, qui revient parfois, l'indicible chant que pourtant la tâche du poème est de tenter de dire. Il semble alors certain que le silence est une source, dont l'origine indéchiffrable, énigmatique, se cherche et remonte en nous, comme le chant que nous traquons.